Peu d’auteurs osent se dévoiler de cette manière. Dans ce roman/témoignage, Léonard Michaels revient sur sa jeunesse ou plutôt sur sa première vraie et grande histoire d’amour ; vous savez celle que vous n’oublierez jamais et qui vous laisse un goût amer.
Années 60, Léonard rentre à New York après une thèse ratée. Par l’intermédiaire d’une amie, il rencontre Sylvia…Le coup de foudre est immédiat, s’ensuivent quatre années d’amour fusionnel, de passion absolue qui les comblera tout autant qu’elle les détruira (après tout, violence et perversion vont souvent de pair avec passion). Pourtant ce livre n’est pas que le récit d’un amour, mais aussi celui d’une époque, d’une génération. Les deux sont intimement imbriqués, comme si le contsexte avait joué sur leur histoire. Un roman d’une rare force, peu d’écrivains passent avec autant de brio leurs sentiments à la moulinette !