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  • Henri Rouilleault pour une rencontre sur la démocratie sociale

    Henri Rouilleault est un des meilleures spécialistes des relations Etat, patronat, syndicats.  Il fut un des conseillers de Michel Rocard alors Premier Ministre. Il connait bien le Mantois où il a vécu et enseigné dans les années 70 et 80.

jeu. 08 avr 20:45

concert nomade : je me pique à l’eau de Javel par Mademoiselle Des Fleurs

Il a lieu  à  la Réserve le jeudi 8 avril à 20 h 45.

 avec

Laëtitia Di Fiore (Mademoiselle des Fleurs) au chant

et  Cyril Diard  au piano.

C’est une  création « Les Déglingos »en partenariat avec les « 4z’arts » de Magnanville.

 Créé dans le cadre des  Francos  (tous les détails de cette splendide manifestation sur le site du TDM) en partenariat avec l’Ecole des 4z’Arts de Magnanville : la chanteuse et son pianiste nous entraînent dans l’univers social et musical des chansons réalistes des années trente, où l’on retrouvera entre autres Fréhel, Marie Dubas, Damia, en passant par Edith Piaf (à ses débuts), ou encore Maurice Chevalier… Un moment de plaisir cocasse et souvent déluré !

Pour le plaisir de ceux qui ne connaîtraient pas, j’ai décrypté les paroles de l’homérique qui donne son nom au spectacle. Son titre est LE TANGO STUPÉFIANT. Paroles et musique sont de  R. Carcel, H. Cor et P. Olive.

 Elle a été immortalisée par Marie Dubas et fut créée au d&but des années Trenre. Et cela dit :
Après trois semaines entières
De bonheur que rien n’altérait
Mon amant dont j’étais si fière
Un triste matin me plaquait
Pour calmer mon âme chagrine
Je résolus en un sursaut
De me piquer à la morphine
Ou de priser de la coco
Mais ça coûte cher tous ces machins
Alors pour fuir mon noir destin

J’ai fumé de l’eucalyptus
Et je m’en vais à la dérive
Fumant comme une locomotive
Avec aux lèvres un rictus
J’ai fumé de l’eucalyptus

Dès lors mon âme torturée
Ne connut plus que d’affreux jours
La rue du désir fut barrée
Par les gravats de notre amour
J’aurais pu d’une main câline
Couper le traître en petits morceaux
Le recoller à la sécotine
Pour le redécouper aussitôt
Mais je l’aimais tant l’animal
Alors pour pas lui faire de mal

J’ai prisé de la naphtaline
Les cheveux hagards, l’oeil hérissé
Je me suis mise à me fourrer
Des boules entières dans les narines
J’ai prisé de la naphtaline

Qu’ai-je fait là, Jésus Marie
C’est stupéfiant comme résultat
Au lieu de m’alléger la vie
Je me suis alourdie l’estomac
J’ai dû prendre du charbon Belloc
Ça m’a fait la langue toute noire
Que faire alors pauvre loque,
Essayer d’un autre exutoire?
Car le pire c’est que j’ai pris le pli
Et c’est tant pis quand le pli est pris

Je me pique à l’eau de Javel
Pour oublier celui que j’aime
Je prends ma seringue
Et j’en bois même
Alors il me pousse des ailes
Je me pique à l’eau de Javel
Gnak gnak gnak gnak
J’ai du chagrin…