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  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

    reserve_nouvelles_2052015_1

    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

[La Nuit tombée], d'Antoine Choplin (éd. La Fosse aux ours)

La Nuit tombée, d’Antoine Choplin (éd. La Fosse aux ours)

Après Le Héron de Guernica publié en septembre dernier, Antoine Choplin nous revient avec un court texte poignant. Nous retrouvons avec plaisir sa plume délicate, celle de la souffrance.

Gouri, écrivain public habitant à Kiev, retourne dans la région qu’il a désertée deux ans auparavant. A moto, il traverse des paysages désertiques, des villages peu habités.

Très vite, une ambiance assez pesante nous envahit :

Il y en a qui disent qu’il faut pas boire leur lait, dit encore la fille. Qu’il est contaminé. Et, à côté de ça, y’en a d’autres qu’en boivent tous les jours en disant que tout ça c’est des balivernes. (p.13)

Nous apprenons que Gouri veut retourner dans « la zone », celle qu’il a quittée après « les événements », afin de récupérer un objet particulier pour sa fille malade.

Le lecteur comprend à demi-mot : Tchernobyl, la catastrophe.

Ce voyage est aussi l’occasion pour Gouri de revoir des amis qu’il n’avait pas vus depuis…, l’occasion de raviver des souvenirs plus ou moins gais et d’échanger sur ce qui a été et ne sera plus.

L’écrivain tente avec brio de faire revenir la vie, et l’espoir, et l ‘amour dans cette ambiance de désespoir.