Une fois n’est pas coutume, le texte publié ci-dessous est la 4e de couverture de l’éditeur, notre propre chronique n’ayant pas été rédigée à temps. Or nous recevons l’auteur, Adlelaaziz Behri le 8 mai prochain et vous saurez pourquoi et comment en cliquant ICI. En attendant ce texte vous donnera une idée assez précise de ce roman.
« À quoi servirait-il à un itinérant condamné à l’errance d’avoir des racines ? À aller chercher l’eau au fond de la terre ou à s’implanter dans le sol, pour défier les vents du désert, la tête dans les nuages ? On n’est pas des arbres, on est des hommes. Des hommes sans terre et il faut s’y faire ».
Quelle délivrance pour l’Homme que d’être affranchi de tout sentiment d’appartenance, de n’avoir aucune dette envers le passé et de n’être en fin de compte qu’un être pluriel en permanent devenir, toujours ouvert sur d’infinies possibilités…
Le miel des frelons est le récit d’un jeune instituteur affecté dans le désert. Épris de littérature et particulièrement enclin à la rêverie, il écoule ses journées à lire ou à méditer sans contrainte et en s’amusant à franchir les limites de l’irrationnel… Soudain, une rencontre avec un mystérieux Touareg, chef d’un groupe de nomades sans passé certain ni identité précise, vient bouleverser sa vie ! Ce roman est une réflexion sur le sens de la vie et des choses, sur le silence et la parole, sur soi et sur l’autre…