[par Nathalie Goldgrab]
Ce texte, publié en 1911, est un véritable petit joyau d’écriture. Fin, élégant, pittoresque, drôle, parfois sarcastique, ce roman retrace l’aventure de Zuleika Dobson, femme fatale en visite à Oxford chez son grand-père.
Badinage satirique et drame romantique tout à la fois, Zuleika Dobson est une « fantaisie » où le frivole le dispute à la gravité, la noblesse à la mondanité, l’extravagance à la fatuité. Outre « le sublime et le grotesque » chers à Hugo, l’auteur ajoute ici un troisième ingrédient : l’humour, qui donne lieu à de réjouissants dialogues effrontés et des scènes baroques non moins cocasses.