stop
play
  • Hélas La réserve à Epône c’est fini ! La Biocoop continue, bien sûr !
  • commandez par Internet à La Réserve

    par mail à  [email protected]

    et retirez votre livre à La Réserve. Vous êtes prévenu par mail dès que le livre est disponible (mis de côté ou commandé pour vous).

  • Marc Dufumier à La Réserve mercredi 14 mars 20 h45

    Sur le bio, l’agriculture, les rapports Nord Sud. Un débat organisé avec la Biocoop du Mantois

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • ESPACE LIBRAIRIE LA RESERVE A EPONE : LE BLOG

    Pour suivre toute l’actualité dans l’Espace librairie La Réserve à Épône, retrouvez notre blog en cliquant ICI.

    Hélas La réserve à Epône c’est fini ! La Biocoop continue, bien sûr !

  • nouveaux horaires à La Réserve Mantes-la-Ville

    Du mardi au samedi de 9 h 30 à 19 h 30 sans interruption. Feré dimanche et lundi.

Purge de Sofi Oksanen (trad. Sébastien Cagnoli, éd. Stock / La Cosmopolite)

[par Nathalie Goldgrab]
« Purge » retrace donc la rencontre entre deux femmes et deux générations dans un pays au passé politique mouvementé l’Estonie. Le vacarme assourdissant de la violence historique va se mêler aux existences personnelles tragiques. Des liens cruels mais indéfectibles vont se tisser entre les deux femmes. Des personnages intenses, vibrants, extraordinairement convaincants.Une jeune auteure audacieuse et talentueuse : résolument à lire et à suivre…

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, de Stig Dagerman (éd. Actes Sud)

[par Nathalie Goldgrab]
Écrit en 1952, ce texte intense, fervent et glaçant tout à la fois, est certes très exigeant. Stig Dagerman, jeune homme idéaliste tourmenté, très certainement hypersensible et d’une acuité impressionnante malgré son jeune âge, livre ses considérations sur la liberté de l’homme, l’emprise du désespoir, la difficulté de vivre, le salut de la création. Il oscille entre le constat d’une grande désolation empreinte d’une inexorable vanité et une aspiration éperdue au bonheur, une rage dévorante de vivre.
(…)
Cette réflexion, comme un testament, est d’une fulgurance d’autant plus douloureuse qu’elle s’appuie sur une analyse méthodique, une démonstration accablante, une rigueur intellectuelle éclairée. D’un côté, il y a le bouillonnement de celui qui veut survivre coûte que coûte, de l’autre il y a la froideur de la réalité. Cette dualité si paradoxale décuple la puissance du propos. Le raisonnement sec qui mène alors au constat impassible de l’échec entre brutalement en collision avec les affres de l’impuissance, la fièvre de l’émotion, l’agitation des sentiments, la commotion de l’âme. Et cela nous heurte de plein fouet, nous touche et nous foudroie.