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  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

    reserve_nouvelles_2052015_1

    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

[Sauver Mozart] de Raphaël Jerusalmy (éd. Actes Sud)

Un acte de résistance fou face à la mont&e du nazisme. Pour le héros, mélomane, l’urgence devient : sauver Mozart.

[La mort, entre autres] de Philip Kerr (trad. Johan-Frédérik Hel Guedj, éd. du Masque)

[par Nathalie Goldgrab]
Nous voilà donc plongés dans un récit avec du rythme, de la perfidie, de la dissimulation, du crime, de l’hypocrisie, du mensonge, de la compromission et de la corruption ; le tout sur une trame historique des plus glauques, avec des personnages souvent abjects et des motivations infâmes. Mais fort heureusement, nous sommes accompagnés dans cette sombre histoire par l’impertinence sans concession et l’humour noir ravageur de notre Bernie au charme si attachant.

[Une douce flamme] de Philip Kerr (traduit par Philippe Bonnet, éd. du Masque)

[par Nathalie Goldgrab]
Philip Kerr parvient brillamment à décrire le Berlin décadent et son contexte politique tourmenté qu’il éclaire de façon discrète mais efficace par des explications s’insérant adroitement dans le récit. Se basant sur le livre « La auténtica Odessa » d’Uki Goni, journaliste argentin et membre de la commission d’enquête sur les activités nazies en Argentine (CEANA), il mêle fiction et réalité historique avec beaucoup de maestria. Pour enfoncer le clou sur le passé trouble de l’Argentine, le romancier n’hésite pas à prolonger la « directive Onze 11 » historique par une « directive Douze » fictive à nous glacer les sangs.

Ce récit palpitant est une excellente introduction à cette page de l’histoire contemporaine qui nous réserve encore certainement des surprises (voir la polémique autour des archives concernant Adolf Eichmann et sa fuite en Argentine détenues par les services secrets allemands).

[Le Nazi et le Barbier] E. Hilsenrath (trad. Zilberfarb et Stickan, éd. Attila)

par Nathalie Goldgrab
Dans « Le Nazi et le barbier », Hilsenrath adopte un point de vue provocateur : le nazisme et l’Holocauste sont pour la première fois évoqués sous l’angle du bourreau, mais à travers une satire baroque énoncée avec un détachement cru et une ironie mordante. Le tout servi par une écriture truculente et fantasque.

[Etranger à Berlin], de Paul Dowswell  (éd. Naïve)

Ce roman aborde la question de la résistance allemande au régime nazi. Au-delà, il invite à réfléchir sur la passivité, la prise de conscience et l’engagement sur le terrain de la politique et des idées. A recommander aux adolescents… mais aussi aux adultes !

[Les enfants de Vienne], de Robert Neumann (éd. Liana Levi)

Ce huis-clos à portée universelle se veut le témoignage d’enfances sacrifiées par des adultes. Tout d’abord écrit en 1946 en anglais, Robert Neumann, juif autrichien, le réécrit en allemand trente ans plus tard. C’est alors qu’il invente la langue que parlent les enfants (un mélange d’argot viennois, de yiddish et de slang américain), un langage qui rend compte des origines multiples mais aussi du chaos indescriptible qui fait suite à la guerre et au fascisme.

[Un amour exclusif] de Johanna Adorján (Presses de la cité)

Un premier roman maîtrisé.

[Jan Karski] de Yannick Haenel (éd. Gallimard)

Un livre nécessaire et dérangeant