Une après-midi au lycée Saint Exupéry pour rencontrer les lycéens (prépas en fait) et une soirée à la Réserve pour rencontrer les lecteurs mantais.
par Stéphane Bernard
Cartano n’a pu écrire un livre sur la Guerre d’Espagne que le jour où Tony a pu écrire un livre sur son père.
Ni biographie filiale, ni fresque historique, c’est l’écriture romanesque que mobilise Tony Cartano dans un livre qui sort des sentiers rebattus.
[par Nathalie Goldgrab]
Oscillant entre agacement, tendresse, condescendance et admiration, notre narrateur va alors faire un plongeon dans le passé de son père et le découvrir sous un nouveau jour. Peu à peu, il va toucher du doigt comment un jeune homme plein d’ambitions peut se retrouver cassé prématurément par la vie et comment il doit renoncer douloureusement à ses rêves. Peu à peu, la toute puissance de son adolescence va se confronter à la fragilité de la vie et s’écorcher à la dure réalité de la perte et de la culpabilité.
Un roman très touchant sur l’adolescence, tout en finesse et profondeur.
Je l’ai lu d’une traite. Pourtant, il m’est arrivé souvent de vouloir décrocher, écœurée. Trop cru. Trop effrayant. Grotesque. Et puis non, j’étais scotchée : jusqu’à la lie. Et quand j’ai refermé le livre, j’étais vaguement nauséeuse. Je ne me sentais pas fière : comme si j’avais regardé à travers le trou d’une serrure et [...]