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  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

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    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

[Arrive un vagabond],  de Robert Goolrick (éd. Anne Carrière)

par Laurence Pillet
Après « Féroces », le bouleversant roman autobiographique de Robert Goolrick, on retrouve, superbement écrit, le thème de l’enfance blessée, de l’innocence trahie par des adultes fragiles et instables.

[Le Jeu des ombres], de Louise Erdrich (traduit par I. Rheinharez, éd. A. Michel)

par Marie Fournier
Irène découvre que Gil, son mari, lit en cachette son journal intime. Elle décide d’écrire un autre journal, pour transcrire ses vrais sentiments et pensées. Un roman à la fois très intime et universel tout en étant un témoignage personnel sur l’histoire collective des peuples indiens d’Amérique.

[Qu'avons-nous fait de nos rêves?], de J. Egan (trad. S. Schneiter, éd. Stock)

par Stéphane Bernard
Un roman très attachant et captivant, qui mélange les espoirs et les déceptions de plusieurs générations qui se succèdent et s’entrecoisent depuis les années 60, avec en commun les rêves nées des diverses vagues de la culture rock, puis punk, puis…

[La Couleur des sentiments] de K. STOCKETT (trad. P. Girard, éd. Jacqueline Chambon)

par Delphine Gorrégues
Nous sommes dans le Mississippi des années soixante.Une relation particulière entre trois femmes, des liens forts quelquefois violents, mais trois femmes qui convoitent le même but : la lutte pour le droit au respect et à l’égalité. Un roman très fort.

[CosmoZ] de Claro (éd. Actes Sud)

[par François Duchamp]
Les personnages du « Magicien d’Oz », cet hyper-classique de la littérature jeunesse américaine (dont tout le monde se délecte, de 7 à 77 ans) échappent à la fiction de leur auteur pour traverser le vingtième siècle.Féérique et terre-à-terre, drôle et grave, disert et efficace, plein d’amour et de haine, ce roman nous embarque pour un voyage troublant où l’enfance a le goût du meurtre.

[Sur la route (le rouleau original)] de Jack Kerouac (trad. J. Kamoun, Gallimard coll.)

Pas facile de nos jours d’appréhender ce récit issu d’une autre époque, d’un autre pays, d’une autre génération aux attentes et expériences si éloignées des nôtres. Pourtant, près de soixante ans plus tard, le lecteur ressent l’urgence, la soif d’absolu, la quête de ces jeunes fous à qui certains bien pensants auraient rêvé de botter les fesses. Certes ils peuvent paraître grandiloquents, pêcher par un excès de candeur jusqu’à en devenir ridicule. Aux yeux de beaucoup, ils ne sont que jeunes gens, parfois délinquants, souvent immatures et irresponsables. Mais leur sincérité est touchante et leurs aspirations universelles et intemporelles. Témoignage d’une époque, d’une jeunesse, d’un pays et précurseur influent, ce roman reste toutefois un grand classique de la littérature mondiale.

[Bellefleur] de Joyce Carol Oates (traduit par Anne Rabinovitch, éd. Stock)

[par Nathalie Goldgrab]
Restez concentrés, reportez-vous souvent à l’arbre généalogique indispensable, soufflez de temps en temps (les lectures en apnée ne sont pas recommandées) et laissez-vous emporter par la plume romanesque d’une magicienne des mots.

[Un pays à l'aube], de Dennis Lehane (coll Thriller, éd. Rivages)

[par Nathalie Goldgrab]
Publié en 2009, ce roman n’est pas le dernier « thriller » de Dennis Lehane. Non, il s’agit en fait d’un roman au souffle épique, retraçant un épisode historique de la ville de Boston sur fond de tensions sociales et manipulations politiques. Il s’ouvre au moment ou prend fin Contre-jour, de Pynchon, c’est à dire à la fin de la première guerre mondiale.
(…)
Dennis Lehane nous décrit la ville, ses quartiers, ses habitants, avec une belle puissance d’évocation. Il nous fait vivre les émeutes de l’intérieur, illustre brillament la montée du Red Scare, décortique les manipulations politiques, les stratégies syndicales, les rouages de la société américaine de cette époque. Il convoque de grandes figures de l’histoire américaine…

[Les Lieux sombres], de Gillian Flynn (éd. Sonatine)

Tout en nuances, Gillian Flynn arrive à distiller au cours de son récit une insidieuse mélancolie qui fait de ces « lieux sombres » une lecture prenante et attachante.

[Sylvia] de Leonard Michaels (traduit par Céline Leroy - éd. Bourgois)

Peu d’auteurs osent se dévoiler de cette manière. Dans ce roman/témoignage, Léonard Michaels revient sur sa jeunesse ou plutôt sur sa première vraie et grande histoire d’amour ; vous savez celle que vous n’oublierez jamais et qui vous laisse un goût amer.

[Sukkwan Island ]de David Vann (traduit de l’américain par Laura Derakinski - éd. Gallmeister)

Ce puissant roman décrit la force de la nature dans toute sa splendeur, nous rappelle la petitesse de l’humain face à l’immensité de l’espace. Mais, c’est aussi et surtout l’histoire d‘un père et d’un fils qui se sont ratés, n’ont pas su se comprendre jusqu’à ne plus pouvoir revenir en arrière.

Un auteur prometteur, dans la lignée de Cormac McCarthy.

[Contre-jour], de Thomas Pynchon (Points)

Ce récit foutraque et loufoque s’ouvre sur l’exposition universelle de Chicago en 1893 et se ferme 1200 pages plus loin dans les années suivant la Première Guerre mondiale.
[Contre-jour] est une fanfare assourdissante dont on ne peut s’empêcher de siffler la mélodie.

[Fille noire, fille blanche], de Joyce Carol Oates (éd. Philippe Rey)

Une fois de plus, Joyce Carol Oates nous plonge avec délectation dans un roman psychologique complexe dont elle a le secret. C’est avec art qu’elle dissèque l’Amérique des années 70, le racisme ambiant. A travers ces portraits de femmes, Oates nous décrit deux êtres que tout oppose, mais qui, au final, ont les mêmes peurs, les mêmes défaillances, la même solitude et le même lourd héritage familial.

[Fille noire, fille blanche], de Joyce Carol Oates (éd. Philippe Rey )

Pennsylvanie, 1974 : le traumatisme de la guerre du Viêt-Nam est encore douloureux, le scandale du Watergate vient d’ébranler l’administration Nixon et entacher son credo « la loi et l ‘ordre », les luttes violentes des années 60 ont permis au mouvement des droits civiques d’amorcer une meilleure intégration de la population noire dans la société. C’est dans cette Amérique bousculée et en pleine mutation que deux jeunes filles de 18 ans partagent la même chambre au Schuyler College.