[par Stéphane Bernard]
Sur le nouveau Marcus Malte… et quelques autres « Série noire » parus ou à paraître.
[par Stéphane Bernard]
Françafrique, « services », politiques, et des enquêteurs un peu spéciaux. Un roman rondement mené et qui secoue à la fois nos neurones et notre sensibilité. Un noir bien serré.
[par Nathalie Goldgrab]
Nous voilà donc plongés dans un récit avec du rythme, de la perfidie, de la dissimulation, du crime, de l’hypocrisie, du mensonge, de la compromission et de la corruption ; le tout sur une trame historique des plus glauques, avec des personnages souvent abjects et des motivations infâmes. Mais fort heureusement, nous sommes accompagnés dans cette sombre histoire par l’impertinence sans concession et l’humour noir ravageur de notre Bernie au charme si attachant.
[par Nathalie Goldgrab]
Philip Kerr parvient brillamment à décrire le Berlin décadent et son contexte politique tourmenté qu’il éclaire de façon discrète mais efficace par des explications s’insérant adroitement dans le récit. Se basant sur le livre « La auténtica Odessa » d’Uki Goni, journaliste argentin et membre de la commission d’enquête sur les activités nazies en Argentine (CEANA), il mêle fiction et réalité historique avec beaucoup de maestria. Pour enfoncer le clou sur le passé trouble de l’Argentine, le romancier n’hésite pas à prolonger la « directive Onze 11″ historique par une « directive Douze » fictive à nous glacer les sangs.
Ce récit palpitant est une excellente introduction à cette page de l’histoire contemporaine qui nous réserve encore certainement des surprises (voir la polémique autour des archives concernant Adolf Eichmann et sa fuite en Argentine détenues par les services secrets allemands).
[par Nathalie Goldgrab]
Belle réussite que ce roman à l’assemblage périlleux de genres disparates qui confinent parfois au scabreux, mais qui détient cependant la clé de quelques heures de lecture prenante et frémissante.
La fin des vacances approche, et Mathilde n’a pas reçu de nouvelles de son amie Jocelyne, alors que les deux collégiennes avaient promis de s’écrire… Inquiète, Mathilde part à sa recherche, persuadée qu’elle a été kidnappée. Par l’auteur de Braquages et de Kadogos
C’est à la fois un livre très drôle (on n’est pas loin de Tom Sharpe) et un vrai livre de combat. Sa cible : les médiums, virtuoses du paranormal, qui subjuguent les publics les plus sceptiques par leurs dialogues avec l’au-delà. Décapant !
Les éditions Sonatine nous livrent à nouveau un roman policier original, tant par son style narratif empreint d’autodérision sur les polars en général que par l’habile imbrication d’une saga familiale lourde de secrets et d’une trame policière inhabituelle se déroulant dans le milieu de l’art contemporain. Par un jeune auteur, fils des écrivains Johnatan et Faye Kellerman.
Il y a du Shakespeare et du Machiavel dans ce livre. Et il y a le talent de conteur de R. J. Ellory, qui nous avait déjà bluffé par son précédent roman, Seul le silence*… Cet écrivain sait raconter de vraies histoires d’hommes qui ne sont pas reléguées à de la simple figuration derrière l’intrigue policière et réussit un bel équilibre entre les deux. Un auteur à découvrir absolument…