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  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

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    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

[Peut-on guérir de la barbarie ?], de Daniel Oppenheim (éd. DDB)

Peut-on guérir de la barbarie ?, de Daniel Oppenheim (éd. DDB)

Ce livre est sous-titré : Apprendre des écrivains des camps.

Peut-on guérir de la barbarie? s’interroge Daniel Oppenheim dans ce chemin initiatique qu’il nous fait partager vers l’authentique de la souffrance éprouvée par ceux qui sont partis dans les camps d’extermination, au travers des dires de ceux qui en sont revenus. Souffrance a priori indicible, puisque se situant au-delà de ce que l’humain peut dire ou tout simplement réaliser dans son intellect, tant sont grands les barrages formés par notre inconscient pour éviter à notre conscient de ressentir ce qu’il ne peut supporte. Daniel Oppenheim nous fait vivre du plus profond de nous-même ce chemin vers l’effroyable, et finalement nous fait regarder en face cette perte vertigineuse d’estime de soi imposée aux déportés, estime de soi sans laquelle aucun être humain ne peut pourtant réellement vivre. Il nous fait rencontrer cet « horrible » sans que nous ne détournions la tête, parce qu’il nous accompagne tout au long de sa quête avec une compréhension et une bienveillance du cœur qui nous donnent à la fois une protection contre cette souffrance et une passerelle pour s’en rapprocher.

Oui, nous pouvons regarder en face cette grande solitude intérieure de ceux qui ont connu les camps. Afin qu’un échange authentique avec eux soit possible, et peut-être les libère du gouffre que leur laisse « le souvenir ». Afin aussi que ce qu’ils ont vécu ne soit plus jamais oublié par nous, gens ordinaires saisis d’indifférence autant que d’ignorance. Afin que, par conséquent, plus jamais « cela » n’ait lieu : « l’horrible » organisé collectivement, politiquement, méthodiquement, techniquement, statistiquement.

Tel est ce que nous montre ce livre qui est un « acte politique » fort, comme l’indique la postface d’Antoine Garapon, magistrat connu pour sa réflexion sur le droit à partir de ses connaissances philosophiques et sociologiques, notamment sur la Shoah. Le lire est un acte incontournable de citoyen, et d’être humain tout simplement… Lorsqu’on en referme la dernière page, on n’est plus tout à fait le même, me semble-t-il. Peut-être plus humain, plus ouvert d’esprit, plus intelligent aussi…

Réserve + : Daniel Oppenheim est psychiatre et psychanalyste. Il a publié une œuvre consistante, importante, fruit de ses réflexions et de sa pratique, notamment en direction des enfants atteints de cancer.