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  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

    reserve_nouvelles_2052015_1

    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

[Sauver Mozart] de Raphaël Jerusalmy (éd. Actes Sud)

Sauver Mozart de Raphaël Jerusalmy (éd. Actes Sud)

Le journal d’Otto J. Steiner nous confronte aux prémisses de la Seconde Guerre mondiale, de l’ annexion de l’Autriche par les Allemands jusqu’au quotidien de plus en plus difficile des malades dans les hôpitaux (manque de médicaments, dénonciations…).

N’ayant plus rien à perdre, cet ancien chroniqueur musical atteint de la tuberculose, juif de surcroit, survit dans un hospice. Attendant sa fin inéluctable, il continue à se passionner pour la musique classique. En participant au Festspiele en juillet 1939 – qui a lieu chaque été à Salzbourg – ce mélomane se révolte :

Cette ingérence des nazis dans le programme du Festspiele est inadmissible. Révoltante. Faire du festival un vulgaire outil de propagande, un amusement troupier, c’est un comble. Prendre Mozart en otage. L’avilir ainsi. N’y a-t-il donc personne pour empêcher un tel outrage?

Il ne lui reste plus qu’un seul choix : « sauver Mozart ». Ce dernier combat lui permettra de tenir jusqu’au festival suivant. N’ayant plus rien à perdre, il tente le tout pour le tout : du geste vain et inconscient au pied de nez aux nazis, Steiner se bat pour ce en quoi il croit.

Ce court roman, d’un style vif, nous plonge dans un combat qui n’est pas vain : contre l’atteinte à la liberté de l’Art.

A rapprocher du Requiem de Terezin de Josef Bor ou du Violon d’Auschwitz de Maria Angels Anglada.