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  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

    reserve_nouvelles_2052015_1

    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

Théâtre à La Réserve : La Comédie des Mantes joue [Gris Fer]
ven. 23 oct 20:45

Théâtre à La Réserve : La Comédie des Mantes joue Gris Fer

Gris Fer, spectacle de la Comédie des Mantes

Gris Fer est construit à partir de deux textes,

L’Excursion des jeunes filles qui ne sont plus, d’Anna

Seghers et Le Père, de Heiner Müller.

Deux voix se confrontent à la mémoire de la

catastrophe que fut le XXe siècle en Allemagne. L’une,

se déployant comme une chorale, parcourt cette

période en se remémorant le destin d’une classe de

jeunes filles qui firent dans les années 1910 une

excursion pleine du bonheur sans arrière-pensée qu’on

peut avoir à dix-sept ans. Et pourtant ces mêmes jeunes

filles radieuses seront les actrices ou les victimes de

l’impensable horreur.

L’autre voix, dialoguant avec un violoncelle, évoque le

souvenir douloureux d’un père ni héros ni salaud qui

mena son chemin dans une époque où les illusions

furent meurtrières et la lucidité plus rare encore que le

courage.

Ces deux écritures virtuoses cherchent le point où l’on

perd son innocence, où la faiblesse se change en mal.

Ces deux textes sont traités comme des

partitions. L’Excursion des jeunes filles qui ne

sont plus est une lecture à sept voix qui tente

de peindre le paysage fantasmé par la

narratrice et de faire entendre la multiplicité

des temporalités. Le Père est un dialogue

entre la voix du fils et celle d’un violoncelle qui

est peut-être celle d’une culture dont

l’extrême raffinement s’est dévoyé en

barbarie.