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  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

    reserve_nouvelles_2052015_1

    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

[Un train nommé Russie]  de Natalia Klioutchareva  (traduit par Joelle Roche-Parfenov - éd. Actes Sud)

Un train nommé Russie de Natalia Klioutchareva (traduit par Joelle Roche-Parfenov – éd. Actes Sud)

Nikita est un garçon rêveur, plein d’espoir et d’imagination. Si bien qu’il a tendance à s’épuiser face à ses attentes. Nikita rêve d’une Russie avec moins de malheurs. Il rêve aussi de retrouver son amour de jeunesse : « Iassia », qui a changé de vie.

Pour ce faire, il traverse la Russie ; en train, en métro, à pied. Il rencontre des intellectuels qui ont le même rêve que lui tout en étant moins optimistes, moins candides. Il rencontre la misère des gens : celle des femmes laissées pour compte par la société; celle des vieillards malmenés par les pouvoirs publics, méprisés malgré leurs combats pour un Russie libre lors de la Seconde Guerre mondiale.

Nikita s’attache aussi à des personnages attendrissants : un travesti au sens de l’humour inaltérable ; une femme âgée réfugiée de Groznyi à la fierté intarissable. Le réconfort des nouvelles amitiés tissées avec tout ce petit monde l’aide à surmonter ses manques et ses absences.

Ce premier roman de Natalia Klioutchareva vaut vraiment la peine d’être lu ; ne serait-ce que pour la galerie de personnages (aussi loufoques que réalistes) qu’il offre au lecteur. Ainsi que pour ses nombreuses références à l’histoire, à la littérature (Dostoïevski) et à l’actualité russes. Un récit qui nous immerge dans l’univers de la Russie par-delà les siècles.