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  • Pour nous retrouver, il y a également la page Facebook

    http://www.facebook.com/librairielareserve

  • Le site de La Nouvelle Réserve

    IMG_7872Ils ont désormais un site avec pour l’instant essentiellement les renseignements pratiques (pour y aller, commander un livre), et l’agenda des nombreuses activités et rencontres avec des écrivains.

    Et surtout, allez les voir pour acheter et commander des livres!

  • La Nouvelle Réserve à Limay : allons-y !

    nouvelle reserveJ’ai mis du temps à écrire quelque chose (trop occupé!!!), mais cela fait des semaines que je profite de cette nouvelle librairie dans le Mantois…comme client.

    Et à chaque fois je rencontre l’un ou l’autre de nos anciens clients, parfois venu pour la première fois dans ce nouveau lieu.

    Y aller est très simple. On est à 800 mètres de la Collégiale de Mantes, on traverse la Seine. Après le rond-point on prend en face l’avenue qui monte : premier feu rouge à droite et on y est (à côté du marchand de bois Accolet) 5 rue du Maréchal Foch à Limay (un peu plus guerrier que notre avenue Jean Jaurès!).

    reserve_nouvelles_2052015_1

    Faites -vous à votre tour votre opinion. Mais beaucoup d’anciens amis de La Réserve ont trouvé là de nouvelles habitudes, de nouveaux tempéraments et de nouveaux visages (sauf Claire qui était avec nous à Mantes-la-Ville la dernière année. Des livres à acheter et des rencontres avec des auteurs. Et plein d’autres choses.

    Ci joint un article des Nouvelles des 2 rives qui dit assez bien les choses.

     

[Vie et luttes des Sans Terre au sud du Brésil], de Susana Bleil (éd. Karthala)

Vie et luttes des Sans Terre au sud du Brésil, de Susana Bleil (éd. Karthala)

Cela se passe au Brésil… Il y a, d’un côté, des paysans qui n’ont rien, en butte à une violence et à une haine implacables des gros propriétaires terriens, qui, eux, ont tout, du moins économiquement. Et politiquement. Et de l’autre, il y a l’ Église, seule organisation à dimension nationale indépendante de l’ État et de ces propriétaires. Et, à l’intérieur de cette Église, on trouve des clercs qui sont à genoux devant ces propriétaires, et on trouve aussi d’autres clercs qui, ceux-là, refusent cette atteinte intolérable à la vie et à la dignité de ces paysans sans terre, lesquels sont, soit leurs esclaves, soit des petits propriétaires en butte à l’expropriation, soit des chômeurs. Cette Église-là se regroupe au sein de la Commission Pastorale de la Terre (C.P.T.). Des évêques, des franciscains et des dominicains inventent la « théologie de la libération ». Inspirés des valeurs de cette théologie selon laquelle les hommes sont co-créateurs du monde avec Dieu, ils vont à la rencontre de ces paysans, qui, à leur contact, s’organisent au sein du Mouvement des Sans Terre (M.S.T.). Et ce mouvement va organiser des occupations sous la forme de coopératives, des terres laissées en jachère par les grands propriétaires, terres qui, selon la loi agraire, devraient revenir à l’Etat pour des redistributions. Ces redistributions ne se font pas… Le courage de ces paysans face à cette inertie – et à la violence des grands propriétaires pour la maintenir – est immense…

Ce livre, qui est extraordinaire, est la présentation, par une Brésilienne, de sa thèse de sociologie sur une occupation de terres au Parana. Pour moi, il révèle qu’au-travers de luttes collectives on peut construire une autre société au cœur même de la société actuelle, autre société qui, se présentant comme l’interface de la seconde, la remet en cause pour jeter les bases d’un autre système économique, social et éthique.

Lisez ce livre. N’en perdez pas une miette ! Il est préfacé par Luc Boltanski.